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lundi 2 avril 2018

Les Haies du jardin des Violettes

La haie bocagère a plusieurs utilités :la hae de notre jardin a été un vrai casse tête et avec un petit budget nous avons quad même réussi à faire une haie en dix ans









le poirier dans la haie

vous les voyez les petits plants sous les fils lisses ...minuscules on a fait un petit chemin entre les deux haies



2007 a partie de haie que l'on a pu conserver

la haie de prunellier
  • Elle sert de brise-vent en limitant ses effets dévastateurs sur la plaine.
  • Elle protège les sols de l'érosion éolien et hydrologique causée par le vent ou les pluies violentes.
  • Elle servait également de clôture autour des pâtures.
  • Elle permet également de limiter les inondations en retenant les eaux pluviales ainsi que les eaux souterraines de surface en les piégeant dans leurs racines plutôt que de les envoyer directement à la rivière à l'aide de drains.
  • Il faut savoir que chaque litre d'eau, plus ou moins polluée, capté par un arbre ou une haie est restitué en eau pure sous la forme de vapeur d'eau grâce à la transpiration des végétaux qui ont consommé la pollution au passage contrairement à l'évapotranspiration des sols qui envoie la totalité des composants dans l'atmosphère et qui nous revient sous la forme de pluies acides
  •  
    Autrefois, l'élevage était présent dans chaque ferme où traditionnellement le tiers des terres étaient en pâtures permanentes. Chaque pâture était entourée d'une haie vive constituée d'aubépines. Dans certaines haies se mêlaient différentes espèces, tels que le prunellier, l'orme ou le frêne surtout, mais aussi l'érable champêtre, le fusain, le cornouiller sanguin et le noisetier. Ces haies étaient maintenues basses (1,2 - 1,4 m) près des fermes, le long des rues, étant taillées annuellement.
    Les autres portions de haies étaient émondées (coupées) tous les 4 à 6 ans afin de récupérer du bois notamment le bois dur de l'aubépine pour faire de fagots pour la cuisson du pain.
    Les haies étaient complétées d'arbres de haut jet destinés au bois d'œuvre. L'orme en premier lieu, mais aussi le chêne et le frêne. Dans les pâtures elles-mêmes, une ou plusieurs rangées de ces même variétés d'arbres étaient plantées, arbres soigneusement entretenus et abattus au bout de 100 à 200 ans.
    Une mare était ainsi creusée dans chaque pâture, parfois 2 ou 3 selon la taille de la parcelle. Ces abreuvoirs pour le bétail asséchaient également le terrain.
    Le pourtour des mares était planté d'arbres têtards, le saule essentiellement mais aussi parfois le frêne, le chêne et l'érable champêtre. Les parties basses des pâtures étaient aussi plantés de têtards. Tous étaient émondés tous les 7 à 10 ans. (Tableau reprenant les différentes essences répertoriées )
    Les pâtures étaient dispersées sur tout le territoire mais les plus vastes entouraient les fermes, ce sont les pâtures manoires. Ces pâtures manoires étaient plantées au moins en partie de fruitiers en haute tige, pommiers,poiriers, noyers qui fournissaient un revenu d'appoint non négligeable. Ajoutons quelques beaux tilleuls ou marronniers à l'entrée de la ferme et l'on peut comprendre facilement la description de la région qu'un voyageur anglais donnait au XVIIIème siècle. Il écrivait alors « qu'on semblait toujours voir une forêt de haute futée tant les arbres étaient denses ». ..

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